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L'Amateur Photographe

13 octobre 2009

La Photo de la Semaine

Caterpilar, Continental, Freescale, Molex… La liste est longue des usines qui ferment et des salariés jetés au chômage. Face à ces tragédies humaines, les travailleurs élaborent des alternatives, des réponses loin des schémas traditionnels. La fermeture de nombreux sites n’est plus une fatalité, dès lors que les solidarités s’organisent et que citoyens et travailleurs changent les règles du jeu… À Villemur-Sur-Tarn, les « Molex », comme on les appelle désormais, bousculent les rouages du système capitaliste et de la spéculation boursière : ils refusent de lâcher leur outil de travail. La direction nord américaine du groupe Molex ne comprend pas la résistance de ces irréductibles Gaulois. Blocage de l’usine, Direction retenue pendant 26 heures, médiatisation du conflit, renvoie devant les tribunaux. Les 283 salariés et les quelques 20 autres intérimaires (qu’on oublie bien souvent), jouent le bras de fer avec tout un système, bien au-delà d’un simple groupe industriel.
Le cabinet d’expertise Syndex a rendu son rapport le 15 mai, il est accablant… pour la direction. La conclusion est sans équivoque : le site de Villemur est non seulement viable, mais en plus, il est un des plus performants du groupe et la « sauvegarde de compétitivité » justifiée par la direction pour fermer n’est basée sur aucun élément chiffré. En fait, la stratégie financière prime sur la stratégie industrielle, et après avoir acquis les brevets et les savoir-faire, pour les délocaliser en Chine et Slovaquie, l’entreprise américaine cherche à rapatrier une part de sa production sur son propre territoire.

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Manifestation des Molex à Toulouse (France) - © Christophe Abramovsky

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15 juin 2006

Les semaines passées 1

En 1832, le bourgeois Bertin commande un portrait à Ingres afin de le léguer à sa fille Louise. Le tableau est de format moyen de 116 cm sur 96 cm (ce qui correspond presque au format 50 figure qui est de 116 cm sur 89 cm). Sur un fond brun éclairé sur la droite du tableau, la silhouette massive de Bertin se détache, il est assis de trois-quart sur une chaise dont on voit l'accoudoir. Ses mains aux doigts écartés sont posées sur les cuisses comme pour démontrer l'assurance qui est la sienne. L'homme est âgé à l'époque de 66 ans. il a les cheveux gris clairs presque blanc, le visage de face d'une expression dure regarde le spectateur. Assurément le regard d'une bourgeoisie sûre de sa puissance. Il est habillé d'une veste, d'un pantalon noir, d'un gilet brun en satin sur une chemise blanche dont le col dépasse, et d'une cravate nouée de même couleur. On aperçoit aussi une paire de lunettes qui sort de la poche droite du pantalon, rappelant qu'il s'agit d'un homme de bonne situtation. Assurément un chef-d'oeuvre de réalisme à l'époque de la naissance de la photographie...

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Le Portrait de Monsieur Bertin de Jean Auguste Dominique Ingres - Musée du Louvre (Paris) - © Yannick Lacoste


Eté 2007, le Venezuela, c'est la rencontre avec 105 ouvrières (dont deux hommes, mais le masculin ne l'emporte pas toujours). 105 membres de la coopérative textile Fabricio Ojeda. Parce que le travail se réalise autant avec les mains qu'avec la tête, le choix s'est naturellement porté sur cet étrange montage. Les mains comme le prolongement de la tête. Le portrait de chacune, comme une identité singulière et plurielle, comme un rapport au collectif, comme un échange permanent , de la main à la main.

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Nucleo Fabricio Ojeda - © Christophe Abramovsky

Vous pouvez retrouvez les émissions et les histoires de Christophe Abramovsky sur son site Sous le rocher...


Depuis des millénaires, l'homme à cultivé la vigne. Synonyme d'abondance, de richesse, mais aussi de convivialité et de partage, célébré par les plus grands poètes, symbolisé par Bacchus ou Dionysos, le vin à traversé le temps et l'histoire en faisant un pied de nez à la modernité. A l'heure du sacre de la productivité, ce sont les mêmes gestes que l'on fait aujourd'hui au moment des vendanges comme on les faisait hier. Il faut toujours autant de temps pour le vin mûrisse, et redonne dans nos verres le soleil que, à l'état de raisin, il aura lentement emmagasiné.

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Fronton - © Yannick Lacoste


La nouvelle artillerie royale

A propos de la discussion entre les présidents d'Amérique Latine, le président de gouvernement Zapatero et le Roi

Avant de se lancer dans un commentaire sur les échanges qui se sont produit lors du sommet ibéro-américain entre les présidents Chavez et Zapatero, et le Roi d'Espagne nous devrions tous nous demander : "De quoi vais-je donc parlé? De mon interprétation du sommet de Santiago ou de mon opinion construite à partir de l'interprétation des grands groupes de presse?"

En Espagne, "l'affaire" occupe déjà tous les esprits. En France, où le sujet est moins polémique, les réactions ont plutôt suivi la préférence politique de chacun. Mais alors que les opposants au Socialisme du XXIe siècle se régalait de voir un Roi insulter un élu du Peuple, une certaine confusion régnait chez certains partisans du gouvernement bolivarien : "Chavez n'était-il pas allé trop loin?" A lire l'article du Monde consacré au sujet, je serais moi-même tenté de prendre mes distances avec le président vénézuélien qui apparaît ici comme un impulsif, plus doué pour les scandales que pour une réflexion approfondie. Le seul hic, c'est que Le Monde se livre encore à un de ces montages médiatiques dont il a le secret. Les longs échanges du sommet de Santiago n'ont rien à voir avec le collage opéré par les grandes entreprises d'information.

Pour tenter de remettre la discussion dans son contexte, il convient d'examiner pourquoi Chavez a traité Aznar de fasciste, et pourquoi le Roi d'Espagne a quitté la réunion du Sommet de Santiago. A ces deux questions primordiales, Le Monde répond par deux inventions : " Le dirigeant vénézuélien n'a cessé depuis son arrivée, vendredi, de traiter le prédécesseur de M. Zapatero, José Maria Aznar (conservateur), de "fasciste". Pourquoi donc Chavez n'aurait eu de cesse de qualifier Aznar de fasciste, on ne le saura pas. Quand à la fuite du Roi, le responsable est pointé par le Monde : "Hugo Chavez, emporté dans son discours, a aussi invectivé l'Eglise vénézuélienne et le pape avant d'accuser les Etats-Unis et l'Union européenne d'avoir approuvé un coup d'Etat à son encontre en avril 2002. N'en pouvant plus, le roi Juan Carlos est sorti de la salle lorsque le président du Nicaragua, Daniel Ortega, prenait le parti d'Hugo Chavez et lui redonnait brièvement la parole." Notons avant d'aller plus loin, que Hugo Chavez n'a pas besoin de s'emporter pour rappeler que le gouvernement formé par les putchistes le 12 avril 2002 avait été reconnu par les Etats-Unis, l'Eglise vénézuélienne, le Royaume d'Espagne et l'Union Européenne présidé alors par le royaume d'Espagne dont le chef de gouvernement était José Maria Aznar. Le Monde nierait-il ces réalités historiques ? Nous le renvoyons aux archives des institutions concernées.

Les deux réponses apportées par le journal du soir occultent deux questions primordiales? Pourquoi donc Hugo Chavez a-t-il rappelé ces faits historiques et qualifié Aznar de fasciste?  Pourquoi donc sa très haute majesté a quitté un sommet si important si la faute retombait sur un seul trublion, à qui l'on peut faire fermer sa gueule ?

La reconstruction des échanges tels qu'ils se sont déroulés nous permettra sûrement de saisir cette nouvelle déformation de la réalité par ceux qui sont censés nous informer.

Tout se déroulait plutôt bien à Santiago, jusqu'au discours de José Luis Zapatero. Celui-ci, en cohérence avec son modèle politique, s'est fait le chantre du social-libéralisme pendant la demi-heure de son discours, condamnant toutes les autres visions du Monde comme "totalisante". Puis, il mis en garde les pays latino-américains "qu'un pays ne pourra jamais avancé s'il cherche dans des facteurs extérieurs des justifications quant à ce qui  empêche son développement."

Suite à son discours, la présidente du Chili, Michelle Bachelet consciente du scandale que pouvait provoquer les paroles de Zapatero dans un continent en lutte contre la soumission à la doctrine Monroe, invite les chefs d'Etats et de gouvernements à signer le protocole d'accords du Sommet, en précisant "que certains ont des avions à prendre, et qu'ils seraient bon de signer rapidement pour passer à la cérémonie de clôture". Grosso Modo, "on ferme, vous êtes priés de ne pas répondre".

"Présidente, je voudrais rajouter quelques mots en réponse à mon ami Zapatero" dit à ce moment Hugo Chavez. "Bon d'accord, mais rapidement s'il vous plait" l'autorise Michelle Bachelet. C'est ce que fera Chavez dans sa réponse de 40 minutes. Réponse complètement omise par les entreprises de communication internationales. A l'appel de Zapatero à nier ou minimiser les facteurs extérieurs dans la conduite d'une politique interne voué au progrès sociale, Chavez répond que dans ce même pays qui les accueille, un homme et un peuple avaient voulu construire démocratiquement une société plus juste, mais que des facteurs extérieurs, en l'occurrence le gouvernement et les multinationales des Etats-Unis les en ont empêché. Il s'agit bien sur de Salvador Allende et du peuple chilien. Chavez change alors d'exemple pour parler du coup d'Etat d'avril 2002. Il aura ces mots pour condamner les facteurs externes qui l'ont quasiment conduit à la mort : "c'est lamentable mais je dois le dire. Cela ne met pas en cause le gouvernement espagnol actuel mais les seuls gouvernements à avoir reconnu les putchistes furent les Etats-Unis et l'Espagne par leurs ambassadeurs et l'Union Européenne par le biais de la présidence de José Maria Aznar" Le gouvernement de Zapatero n'est pas mis en cause. Implicitement par contre, le chef de l'Etat espagnol, le Roi de Bourbon a bien reçu le message. Chavez va continuer son discours en qualifiant Aznar de fasciste pour sa participation au coup d'Etat, participation révélée par le propre ministre des Affaires Etrangères du gouvernement Zapatero. Puis Chavez étaye ses arguments en rappelant une anecdote personnelle : "En 2000, j'ai reçu José Maria Aznar. Il m'a dit que le Venezuela pouvait devenir un pays développé s'il rejoignait son club de pays. Mais pour ça, il fallait que j'abandonne mes relations avec Cuba. Je lui ai demandé qu'est-ce qu'ils contaient faire pour Haïti, pour les pays d'Amérique Centrale. Et ce monsieur m'a répondu, je m'excuse des mots que je vais prononcer mais il faut que je répète les mots exacts. Aznar m'a dis "Eux, ils sont baisés !". Et bien, au Venezuela nous avons une autre idée de l'Humanité. Aznar est un fasciste, je le répète." Comme on peut le voir, loin d'être la nouvelle lubie d'un Chavez impulsif, ces accusations sont en fait une réponse à Zapatero, qui niait l'ingérence politique des gouvernements et économique des multinationales du Nord dans les affaires internes des pays du Sud.

Dans sa réponse, Zapatero s'est solidarisé avec son prédécesseur, trouvant là le renfort logique du Roi. Il peut sembler étrange qu'un "socialiste" épaulé par un Roi prenne la défense d'un prédécesseur de droite dure, qui a participé à l'organisation d'un coup d'Etat dans un pays souverain. Il peut sembler encore plus étrange que l'argument choisi par Zapatero pour défendre Aznar fut d'invoquer le respect des idées d'autrui, lorsque l'on sait ce qu'il s'est passé non seulement en 2002, mais encore maintenant puisque la Fondation pour l'Analyse et les Etudes Sociales (FAES) présidé par José Maria Aznar a signé des conventions de coopération avec l'Université Catholique Andres Bello, université privée qui forme les cadres intellectuels de l'opposition au gouvernement bolivarien.

Offusqué, Chavez essaya de répondre, mais sa très grande altesse, Juan Carlos de Bourbon, le fustigea d'une réplique digne de ses prédécesseurs sur le trône durant la colonisation des Amériques : "Pourquoi tu ne la fermes pas ?" Bien des journaux ont amoindri la vulgarité du propos. La traduction exacte n'est pas "pourquoi ne te tais tu pas?" mais bien "Fermes la!"

Imaginons un très court instant, que lors d'une réunion politique, la Reine d'Angleterre, crache rageusement à un président français : "Pourquoi tu ne la fermes pas ?" de la même manière que l'a fait Juan Carlos à Hugo Chavez. Que se passerait-il dans l'opinion française ?

Hugo Chavez, a dit après le sommet ne pas avoir entendu l'ordre du Roi. Quoiqu'il en soit, lorsqu'il redemande la parole pour s'éclairer sur ses propos, la présidente chilienne lui refuse au motif qu'il avait déjà parlé et la donne au président Nicaraguayen Daniel Ortega. Celui-ci, dans un geste de solidarité propre à la nouvelle donne politique en Amérique Latine, offre de son temps de parole à son homologue vénézuélien qui résumera ses propos par la phrase de José Gervasio Artigas, "Avec la vérité, je n'offense ni craint personne". Puis, Ortega reprendra la parole pour reprendre à son compte la critique des propos de Zapatero. Il critiquera fortement l'entreprise espagnole d'électricité Unión Fenosa, l'accusant même d'être une structure mafieuse. C'en est trop pour sa majesté don Juan Carlos de Bourbon, peu habitué à cette intégration politique et à cette solidarité entre les pays latino-américain. Il quittera la réunion et n'assistera pas à la clôture officielle de l'évènement malgré les efforts de la présidente chilienne pour le faire revenir. Ce n'est donc pas à cause de Chavez que le Roi s'est enfui mais en écoutant un discours du président nicaraguayen mettant en cause les pratiques néo-coloniales des entreprises espagnoles en Amérique du Sud. La République de Cuba, par la voix de Carlos Lage, se chargera de conclure cette discussion en réaffirmant sa totale solidarité avec les présidents du Nicaragua et du Venezuela.

Alors, Chavez impertinent et impulsif ? Ou en totale cohérence avec la proposition d'intégration et la nouvelle donne politique en Amérique Latine ? Pourquoi les grandes entreprises de communication se sont-elle livrées à ce collage médiatique pour une fois de plus discréditer le président vénézuélien ?

A la sortie du sommet ibéro-américain, les présidents Correa (Equateur), Morales (Bolivie), Ortega (Nicaragua), Chavez (Venezuela) et le vice-président cubain Carlos Lage se sont rendus à une concentration de 50.000 personnes en soutien à leur vision politique et sociale commune (et non pas 3000 personnes comme certains media l'ont laissé entendre). Le lieu de la concentration était hautement symbolique : le Stade National du Chili, ce même stade où les "facteurs externes sans importances" de Zapatero avaient fait taire dans le sang l'espérance démocratique du Peuple chilien.

En revanche, personne ne s'est réunit pour manifester un quelconque soutien à sa majesté don Juan Carlos de Bourbon.

Romain Migus


Le 15 août dernier, les représentants syndicaux de la UNT, travailleurs du Ministère du travail public du Venezuela avaient rendez-vous avec la directrice de cabinet du ministre, Lennina Galindo, afin de présenter leur projet de convention collective nationale pour l'ensemble des travailleurs du secteur public. A leur arrivée, il leur est indiqué que la directrice de cabinet est en rendez vous avec le ministre José Ramón Rivero. Les représentants syndicaux décident donc d'attendre. A la fin de la journée, on revient à nouveau les voir pour leur indiquer que sur ordre du ministre, Lennina Galindo n'est pas autorisé à les recevoir. Les syndicalistes, furieux, décide alors d’occuper le Ministère, jusqu’à être reçus. Quarante cinq personnes, hommes et femmes, restent donc à attendre. Dans un premier temps, chef de cabinet, vice-ministre sont envoyés pour convaincre les récalcitrants de sortir du Ministère. Puis, comprenant qu’il ne pourrait éviter une confrontation, le ministre ordonne la fermeture des portes, mais aussi de couper l'eau et l'électricité. Six jours se sont ainsi écoulés sans évolution de la situation. On empêche les pompiers de rentrer, on interdit tout contact avec les employés du ministère qui, par solidarité, tentent vainement  de leur faire parvenir de la nourriture. Privés d’eau, d’alimentation, de médicaments, devant ce manquement grave aux droits élémentaires de la personne humaine, les courageux syndicalistes restent tout de même en place. Le ministre fait alors appel à l’armée pour les évacuer. Celle-ci se rend sur les lieux, constate l’occupation, mais décide de ne pas intervenir. Furieux, le ministre décide alors d'utiliser purement et simplement des méthodes mafieuses, en faisant appel à des voyous de quartiers. Promettant à chacun 50 000 bolivars (environ 15 euros), il leur demande de faire sortir manu militari ces syndicalistes qu’il présente comme des opposants anti-chavistes. S’en suit une évacuation violente du ministère  où les syndicalistes sont chassés par des voyous armés de revolvers.
Mais le plus cocasse de l’histoire n’est pas dans l’évacuation en tant que tel.
En fait, ces camarades syndicalistes sont tous membres du courant C-CURA de la UNT, et se revendiquent pour beaucoup comme trotskistes. Et au moment où l’évacuation se déroulait, ce même ministre faisait un discours d’inauguration lors du premier hommage officiel rendu par la République bolivarienne à… Léon Trotski !
Les syndicalistes ont depuis fait appel à Chavez pour qu'une commission d'enquête soit nommée afin de faire toute la lumière sur cette triste histoire. L'affaire suit son cours.

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Conférence de presse de la C-CURA après les évènements au Ministère - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste

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Cortège de la CTR dans la manifestation de protestation - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste

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Ministre Rivero lors de l'hommage officiel à Trotsky - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Pour la première fois de son histoire, le Venezuela a accueilli en juillet 2007 la Copa America de football, réunissant les meilleures nations sud américaines, dont les deux pays finalistes, l'Argentine et le Brésil. Loin des stades surchauffés et des retransmissions télévisées, au coeur de l'Amazonie, près de la frontière brésilienne, les jeunes indiens pémon, jouent eux aussi leur Coupe d'Amérique...

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Kanavayen - Etat Bolivar (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Les boneros sont des vendeurs de rue. Auprès d'eux, on peut trouver de tout, fruits, cigarettes, vêtements, boisson... et même des Tee-shirts à l'éfigie de Chavez comme ici durant le Forum Social Mondial. Le tee-shirt le plus demandé ? Sans aucun doute celui représentant Chavez, Bolivar, El Che et Castro sous ce même titre : "Los 4 fantasticos de la Révolucion"...

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Bellas Artes - Caracas (Venezuela) - © Sébastien Ville


"Petit grain de maïs" c'est comme ça qu'elle s'appelle... Maïki. Gamine de La Vega, sera-t-elle future miss ? Comme toutes les filles de son âge le rêve, ou fille mère au destin précaire ? Le plus probable vu la solidarité et la puissance de la culture politique et historique qui règne au Venezuela et chez elle, à Las Casitas, est qu'elle ait toutes les chances de vivre une vie digne, de lutte et de victoires. Une nouvelle petite graine de révolutionnaire.

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Maïki - Las Casitas - Caracas (Venezuela) - © Julien Terrié


Le Mouvement des paysans Sans Terre brésilien (MST) tenait son cinquième congrès la semaine dernière à Brasilia. Plus qu'un simple mouvement paysan, il est devenu un acteur politique majeur au Brésil. Le MST a réussi à réunir 17.500 délégués de chaque état brésilien pour discuter et élaborer des réponses aux problèmes du peuple brésilien. Julien Terrié, membre des Amis des Sans Terre Toulouse, était invité et a bien sûr mis son appareil dans ses bagages... reportage.

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Marche des Sans Terre vers le palais présidentiel - Brasilia (Brésil) - © Julien Terrié


Les petits vénézuéliens qui vivent dans les barrios de Caracas suivent les cours mis en place dans le cadre des missions d'éducation financées par l'argent de la rente pétrolière. Ici, Sergio, toujours très attentif durant la classe, me fait profiter de son très beau regard durant la pause...

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Sergio - La Vega - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Mix Art Myris est un lieu culturel alternatif. Après de nombreuses années de lutte avec la mairie de Toulouse, passant de squat en squat, Mix Art est aujourd'hui légalement installé. Mais ce collectif d'artistes n'est pas réplié sur lui même. Voulant faire de leur lieu de création avant tout un lieu de vie, ils accueillent de nombreux autres artistes. Ce soir là, quatre groupes musicaux vont se succéder pour se produire, dont Alain, slameur et poète...

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Alain le rouge - Mix Art Myris (Toulouse) - © Yannick Lacoste


Dans un pays où la population est très jeune et où l'espérance de vie est plus faible que dans les pays du Nord (74 ans en moyenne, avec beaucoup de disparité suivant la classe sociale), les vénézuéliens ont leur premier enfant extrêmement jeune. C'est notamment le cas de Sudaly, qui a seize ans, est déjà maman d'un petit enfant de 1 an et demi. On la voit ici lui donner le sein.

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Sudaly et Gilberto - Las Casitas - Caracas (Venezuela) - © Pierre Doury


Le MST brésilien (Mouvement des paysans Sans Terre) est une organisation politique très forte. N'étant pas un parti politique, il ne se présente pas aux élections, mais tente de sensibiliser l'opinion publique sur la situation des paysans sans terre dans un pays où quelques latifundistes détiennent des millions d'hectares sans les cultiver. Le MST est aujourd'hui devenu très présent dans la vie quotidienne des paysans, allant jusqu'à remplacer l'Etat défaillant. Ici l'école itinérante du MST fait halte à Santa Catarina.

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Ecole itinérante - Santa Catarina (Brésil) - © Julien Terrié


Depuis près de deux ans, un exposition photo montée par Facteurs d'Images et par l'Amateur Photographe, fait un tour de France. Il y a quelques mois, celles-ci s'est arretée à Toulouse, plus précisément au Bar Le Bijou, lieu culturel et militant.

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Vernissage expo photos - Le Bijou (Toulouse) - © Julien Terrié


Deux jours avant le premier tour des présidentielles, Olivier Besancenot (LCR) a fait son dernier meeting de campagne à Toulouse, à la salle Jean Mermoz. Devant près de 2800 personnes, dans une salle à l'ambiance surchauffée, le petit facteur de Neuilly a réussit pendant presque deux heures, à tenir son auditoire en haleine, et à convaincre les derniers indécis de voter pour lui.

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Meeting Besancenot - Salle Mermoz (Toulouse) - © Yannick Lacoste


Les stages organisés par Françoise Puyatier au Puerto Habana sont toujours très suivis. Celui du mois de mars 2007 n'a pas échappé à la règle. Durant deux jours, une cinquantaine d'hommes et de femmes se sont appliqués à suivre les conseils que leur ont donné Cazi, Manu et Françoise. Ici, un cours de rueda avec Cazi.

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Puerto Habana (Toulouse) - © Yannick Lacoste


Je sais, ce n'est pas ce que vous vous attendez à voir normalement sur un site de photos. Mais quoi ? Avant d'être photographes, nous sommes avant tout citoyens. Et la semaine prochaine, il se trouve qu'on vote en France. Et pour nous, il n'y pas trente-six candidats crédibles... Allez Olivier... encore un petit effort pour franchir la barre des 5% !



Nos villes débordent de lieux laissés à l'abandon. Les hommes sont partis, le travail s'est arrêté, mais les lieux continuent à vivre. La rouille apparaît, les matériaux se transforment, l'acier se tord, prenant parfois des formes quasi-artistiques. Et puis des fois encore, ces lieux racontent une histoire, offrent un moment de dérision, rappelant l'activité passée... comme le symbole d'une société de consommation où tout va trop vite.

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zone industrielle - Toulouse (France) - © Yannick Lacoste


Simple graffiti ou bien véritable fresque murale, les murs ont la parole. Ils sont l'un des moyens d'expression politique les plus utilisés par la population, comme ici dans le quartier de Bellas Artes à Caracas, durant le Festival Mondial de la Jeunesse.

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Bellas Artes - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Le Nucleo Fabricio Ojeda de Caracas, est un noyau d'économie endogène, sorte de petite société miniaturisée vivant en autarcie. Il y a là un hôpital, une école, un centre curlturel, des jardins horticoles, une usine de chaussures et une usine de vêtements. Dans ce dernier lieu, les femmes couturières sont au travail, sous l'oeil bienveillant du président Chavez qui rappelle que la revolution a déjà sept ans.

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Nucleo Fabricio Ojeda - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Chaque soir à Las Casitas, un des quartiers de l'immense barrio de La Vega (400.000 habitants) à Caracas, les jeunes du coin tuent le temps en traînant autour du terrain de basket (la "cancha").

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Las Casitas - La Vega - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


En juillet dernier, a eu lieu à Caracas, une manifestation de la UNT (Union Nacional de los Trabajadores), première confédération syndicale du pays. Plus de 4000 manifestants étaient là pour revendiquer à la fois de meilleures conditions de travail et des avancées plus conséquentes de la révolution bolivarienne. Sur cette photo, on voit des ouvriers du pétrole de l'entreprise italienne Super Octano, qui ont fait le déplacement pour cette manifestation depuis Puerto La Cruz.

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Ouvriers du pétrole - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Vous ne vous êtes pas trompé. Normalement cette rubrique est celle de la photo de la semaine. Pourtant cette semaine, exceptionnellement il n'y aura pas de photo. La raison ? Cet extrait video de Hugo Chavez à l'ONU. Pour une fois que cette enceinte n'entend pas un discours formaté par le language diplomatique d'usage. Quand en plus cela est pour dénoncer les excès aventuristes et impérialistes des Etats-Unis et de Bush, cela mérite d'être salué...


2000 m2 sur quatre étages... Le Capitole semble nous tendre les bras. On réquisionne et on en fait une VRAIE maison du peuple ? Chiche...

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Le Capitole - Toulouse - © Yannick Lacoste


Nous sommes a ALCASA, une des plus grandes usines d'aluminium du Venezuela, à Ciudad Guyana dans l'Etat de Bolivar. C'est l'heure de la pause repas. Près des casiers où l'on se change, un ouvrier mange tranquillement sa soupe.

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ALCASA - Ciudad Guyana (Venezuela) - © Yannick Lacoste


18 juillet 2006, vue depuis l'endroit où nous dormons du barrio de La Vega. Au fond à gauche, On aperçoit le début de Caracas qui s'étend telle une langue de feu entre les montagnes.

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Los Mangos - La Vega - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Nous sommes à Puerto Ayacucho dans l'Etat d'Amazonas. C'est la fin d'après-midi. Nous revenons du village de Caramoto où nous avons rencontré des indiens Yanomami. Ereintés, nous faisons une pause dans la rue. J'en profite pour prendre ce cliché sur le vif...

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Scène de rue - Puerto Ayacucho (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Le 8 août 2005 débute à Caracas le 16ième Festival Mondial de la Jeunesse. Plus d'un millier de jeunes, venus de tous les pays du monde, viennent durant une semaine pour échanger sur les moyens de créer un monde meilleur. La cérémonie d'ouverture débute par une grande parade de l'ensemble des participants.

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Participants au Festival - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Caracas, le 16 août 2005. Plus d'un millier de mineurs des mines de diamants de l'Etat Bolivar sont arrivés dans la capitale venezuelienne pour sensibiliser le gouvernement sur leur condition de travail. Ils sont là avec leurs femmes et leurs enfants. En début d'après-midi, une manifestation démarre en direction du ministère de l'énergie avec comme objectif, la rencontre du ministre.

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Femme de mineur - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Caramoto, près de Puerto Ayacucho, dans l'Etat d'Amazonas au Venezuela. Nous sommes là pour rencontrer des indigènes, des indiens Yanomami. Le premier d'entre-eux, Lucas, en tenue occidentale, arbore une superbe casquette...

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Lucas - Puerto Ayacucho (Venezuela) - © Yannick Lacoste


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15 juin 2006

Les semaines passées 2

Dedans, il y a l’art brut contemporain de Magdalena Abakanowics, avec ces étranges personnages sans tête, ces hommes émasculés, ces momies vivantes, ou presque… assis, là au milieu de nulle part, attendant le photographe, sourire impossible, vibrant de douleur, la vie, la mort, le néant, assis sur leur tabouret.
Dehors, c’est l’art éphémère d’un artiste inconnu. Juste une vitre sépare ces deux objets, juste un matériau transparent pour marquer la différence.
Magdalena Abakanowics et l’inconnu à la bouteille de plastique. Dedans, dehors, l’art se répond, l’artiste n’a pas de projet, juste une intuition, juste une respiration. Dedans, dehors, comme une parabole de notre monde… Dedans, dehors.

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Magdalena Abakanowics - Cuatro figuras sentadas (del ciclo Ragazzi) 1989-1990- Museo de Arte Contaporeaneo de Caracas (Venezuela) - © Christophe Abramovsky


SIDOR, principale aciérie du Venezuela est implantée à Ciudad Guayana, ou plus exactement à Puerto Ordaz, une des deux villes, avec San Felix, qui forment la commune de Ciudad Guayana, située au sud du pays, dans l’Etat de Bolivar. Ce qui frappe avant tout en arrivant, c’est la chaleur étouffante. Sous un soleil de plomb, il fait ici près de 40° degrés à l’ombre. Et il ne s’agit pas ici de la chaleur que l’on peut rencontrer le bord des plages, mais d’une chaleur qui vous prend le corps tout entier, qui vous rend moite dès que vous êtes sorti du bus climatisé, et qui ne vous quitte que lorsque vous repartez. Les vêtements sont humides, collent à la peau, vous vous bougez avec difficulté, et vous chercher avec bonheur les endroits climatisés. L’usine en tant que tel est proprement gigantesque : 900 hectares et près de 20 000 ouvriers sont là. Les bâtiments se succèdent à perte de vue. Impossible de voir la fin. Ici la chaleur dépasse facilement les 50 degrés, flirte avec les 60. Se mouvoir est difficile. Les protections obligatoires, casque, masque, lunettes, rendent encore plus prégnantes le sentiment d’étouffement. Mais cela n’est rien. Tout l’acier travaillé ici déplace une quantité de poussière proprement hallucinante. De fines particules de métal qui vous collent à la peau, qui s’introduisent dans chacun de vos pores, et qui vous scient littéralement de l’intérieur à chacun de vos gestes. Enfin, il y a le bruit. Oppressant, immense, qui vous comprime la tête et rend encore plus fort la sensation d’isolement et de perdition. Sorti de l’enfer, chaque parole des ouviers disent la difficulté du labeur, la peur qui les a envahit lors des premiers jours du travail ici, la fatigue, l’usure, le risque incessant de l’accident, synonyme de perte d’un membre au mieux, ou bien le pire… la mort. En même temps tous racontent la fierté de travailler ici, dans cette usine, qui est devenu la leur depuis la nationalisation. Et si beaucoup de choses ont changé en quelques mois, notamment au niveau salarial, beaucoup de choses restent à faire, surtout au niveau des conditions de travail.

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Usine de SIDOR - Ciudad Guayana (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Le Panthéon à Paris fut construit par Louis XV, suite au voeu fait après sa maladie contractée à Metz, le bâtiment devait être l'église sainte-Geneviève, patronne de Paris et enterrée sur la montagne Sainte-Genevieve, emplacement actuel du Panthéon, construit par l'architecte Soufflot, il ne fut terminé qu'en 1790, la révolution en fit un Panthéon des grands hommes de la patrie française, redevenue église en 1806, puis Pantheon en 1830, il le restera définitivement après l'inhumation de Victor Hugo en 1885, les hommes illustres y sont inhumés. Ici le monument à la gloire de la convention nationale.

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Panthéon national - Paris (France) - © Yannick Lacoste


La San Juan au Venezuela est bien sûr une fête votive. Mais ce fut aussi la réappropriation par les indigènes, à travers la religion catholique imposée, de toute une culture de chants et de danse. A Curiepe, village de l’Etat de Miranda, la tradition des tambores reste très présente. Tous les 24 juin, jeunes et moins jeunes sortent faire la fête en costumes traditionnel, en hommage à San Juan.

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San Juan à Curiepe - Estado Miranda (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Elles sont là, elles l'attendent... Elles ont fait plusieurs dizaines d'heures d'autobus depuis la Bolivie jusqu'à Lima, capitale du Pérou pour assister, lors de la Cumbre des peuples indigènes, au discours du président Evo Morales, leur président. Ce premier président indigène de toute l'histoire de la Bolivie. Alors évidemment, pas question de leur voler le premier rang...

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Meeting de la Cumbre de los pueblos - Lima (Pérou) - © Yannick Lacoste


Caracas est une ville polluée, sale, extrêmement bruyante et stressante. C'est aussi une ville au centre historique très petit, rongé depuis des décennies par les tours en béton qui abritent des bureaux ou des centres commerciaux. Malgré cela, il existe des moments magiques comme cette nuit-là, pour se dire que c'est quand même une ville magnifique.

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Bellas Artes de nuit - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste

14 juin 2006

Qui sommes-nous ?

Nous sommes un groupe de photographes amateurs réunit par une double démarche esthétique et politique. Notre but : à travers des photos où la recherche du beau n'est pas exclue, nous souhaitons faire réagir le spectateur sur le monde qui l'entoure, ces incohérences, ces injustices, mais aussi mettre en valeur les révoltes tant individuelle que collective. Notre démarche n'est pas mercantile, toutefois, parce la photographie est un art qui coûte cher, toutes les photos qui sont sur ce site sont en vente.

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Pêcheur - Puerto La Cruz (Venezuela) - © Yannick Lacoste


Photo_090 Christophe Abramovsky - 40 ans - Toulouse

r001_006  Pierre Doury - 33 ans - Ile de La Réunion

DSC06102  Yannick Lacoste - 34 ans - Caracas

Julien  Julien Terrié - 28 ans - Toulouse

14968524_p  Sébastien Ville - 34 ans - Paris

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30 mai 2006

Aidez-nous, référencez-nous !

Le succès d'un blog tient à la fois à ses qualités intrinsèques, mais aussi à la façon dont il est référencé. Aussi, si notre travail vous plaît et que vous souhaitez nous donner un petit coup de main, vous pouvez nous faire figurer dans les liens de votre propre blog. Pour tous ceux qui le feront, nous nous engageons, sur simple demande, à leur faire parvenir gratuitement l'une de nos photos. Par avance merci !

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Petare - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste

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30 mai 2006

Comment acheter une photo ?

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Rien de plus simple ! Il suffit pour ça d'avoir ou de créer un compte Paypal (https://www.paypal.fr/). Pour les particuliers, toutes les photos sont à un tarif unique de 80 euros l'unité. Pour les professionels, les tarifs peuvent varier de 250 à 400 euros l'unité, en fontion du type de publication. Pour se rendre acquéreur de l'une de nos photos, il suffit de créditer de la somme donnée l'adresse suivante inprecor@hotmail.com, en précisant bien sûr quelle est la photo souhaitée. Vous la recevrez à votre adresse mail sous 24 heures, format JPEG, chaque photo pèse entre 3 et 5 Mo, et a une résolution de 8 millions de pixels. Faites de bons achats !

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Terminal de bus - Puerto Ayacucho (Venezuela) - © Yannick Lacoste

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30 mai 2006

Voyages

Brésil

En 2001, Julien Terrié a passé six mois au Brésil. De Belem à Guararema en passant par Rio ou Santa Catarina, il a parcouru ce pays à l'échelle d'un continent pour y suivre le Mouvement des paysans Sans Terre. A leur contact, il a apprit leur coutume et leur manière de vivre et a pu voir combien la culture de classe et la conscience politique avait du sens pour eux.

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Semaine de la culture brésilienne - Rio (Brésil) - © Julien Terrié


Ecosse

En novembre 2007, Julien et Yannick se sont rendus en Ecosse. Rencontre avec un peuple fier et généreux, partagé en tradition et modernité, où la méfiance du colon anglais est encore tenace...

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St. Machar's Cathedral - Aberdeen (Ecosse) - © Yannick Lacoste


Vénézuéla

Trois de nos photographes ont fait un ou plusieurs voyages au Vénézuéla. Outre la beauté du pays -y compris de Caracas dans son habit de béton, de bruits et de fumées-  outre la gentillesse et la générosité des venezueliens, c'est avant tout une démarche politique qui nous a conduit là-bas : Connaître et faire connaître le processus révolutionnaire qui est celui de l'actuelle République Bolivarienne du Venezuela. Une série de réportages photos a été réalisée là-bas. Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à voir nos photos que nous avons eu à les prendre.

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Manifestation de journalistes - Caracas (Venezuela) - © Yannick Lacoste

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30 mai 2006

Pause musicale

Pour tous les amoureux de la musique latine, et plus spécialement de la salsa, nous avons décidé d'incorporer ce chapitre musical où vous pourrez retrouver parmi les plus grands tubes de l'histoire de la salsa.


Benny Moré

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Le barbare du Rythme (el Barbaro del ritmo) Un jeune troubadour inconnu, en provenance de Santa Isabel de Las Lajas, arrive en 1943 à la Havane, avec sans autre bagage que sa guitare. Bartolomé Maximiliano Moré Benitez deviendra célèbre sous le nom de Benny Moré.
Ses débuts dans la capitale cubaine sont très difficiles. Condamné à errer d’un bar à l’autre avec sa guitare, il fait aussi l’expérience de la radio, où il cachetonne pour vingt centavos par émission.
Ce n’est qu’à partir de 1945 que la chance sourit au chanteur, deux ans après son arrivée. Le grand Miguel Matamoros remarque Bartolomé et décide de l’intégrer aussitôt dans son groupe Baconao. Avec Ciro Rodriguez, Rafel Cueto et Miguel Matamoros en personne, Bartolomé enregistre ses premiers disques pour le label RCA Victor.
Avec Bacanao, il effectue ses premières tournées à l’étranger, et c’est au Mexique, où il demeure jusqu’en 1951, qu’il remporte ses premiers succès. Il décide d’y prolonger son séjour et Miguel Matamoros lui conseille alors d’adopter un pseudonyme plus commercial. Benny Moré signe ainsi son propre acte de naissance à Mexico.
A la fin des années 40, il est partout : radios, cabarets, films, rien ne lui échappe ! Il chante avec les orchestres de Rafael de Paz et de Lalo Montané, puis intègre finalement l’orchestre d’un autre Cubain, le pianiste Damaso Pérez Prado, l’inventeur controversé du fameux mambo. Grâce aux disques enregistrés pour le label RCA Victor, Pérez Prado et Benny Moré deviennent des figures de tout premier plan.
De retour à Cuba, Benny Moré rejoint fin 1951 l’orchestre du saxophoniste Mariano Merceron et ses Muchachos Pimienta (garçons piquants) à Santiago. Deux chanteurs locaux complètent ensuite le trio vocal du groupe Pacho Alonso et Fernando Alvarez.
Benny a conquis les faveurs du public, et dans l’orchestre d’Ernesto Duarte, il contribue à populariser quelques-uns des thèmes du compositeur, tel le " bolero como fue . Mais le triomphe absolu n’est au rendez-vous qu’en août 1953 lorsqu’il parvient enfin à fonder son propre orchestre. La Banda Gigante, son groupe qu’il appelle tendrement sa " tribu ", l’aide à mettre en valeur ses inimitables dons de chanteur de sones, de montunos ou de boleros, interprétés avec grâce et un talent exceptionnel. Benny Moré devient un mythe vivant ! Il accumule succès sur succès, citons " Cienfuegos ", " Te quedaras ", "Dolor y perdon ", " Mi amor fugaz ", " Bonito y sabroso ", et tant d’autres désormais grands classiques de la musique cubaine.
Sa vie et sa carrière artistique seront rapides et agitées. Benny était un homme simple, humble et immensément populaire qui n’hésitait pas à combattre les préjugés et les conventions sociales injustes ou dépassées. Il vivait pleinement sa vie, parfois à outrance, et goûtait à tous les plaisirs sans aucune restriction. Son art demeurait intact, mais ses trop nombreux engagements professionnels, la vie de bohême et ses excès lui ruinaient lentement la santé. Le 19 février 1963, Benny Moré meurt à quarante-trois ans, et entre directement dans la légende.
Plus de deux cent mille personnes se massent sur le parcours suivi par son cercueil, le peuple lui accordant ainsi des funérailles quasi nationales pour un dernier vibrant hommage. Il est enterré au son d’un rite funéraire " Mayombero " d’origine bantù, joué par La Sociedad de los Congos de son quartier natal de La Guinea.

Soy Guajiro



El Gran Combo de Puerto Rico

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El Gran Combo de Puerto Rico est une formation musicale de salsa qui se constitue après la dissolution du Combo de Rafael Cortijo en 1962.
Ce groupe est nommé "El Gran Combo" par l'impresario Rafael Alvarez Guedes, qui a contribué à la production de l'album "Menéame los mangos". Les membres du groupe incluent Rafaél Ithier, Eddie Pérez, Héctor Santos, Kito Vélez, Martín Quiñones, Miguel Cruz et Roberto Roena et l'artiste dominicain Josíto Mateo.
Leur première intervention publique eu lieu au "Rock and roll Club" à Bayamó (Porto Rico). Leurs apparitions à la radio et à la télévision confirme la découverte de cette formation musicale.
Le chanteur Chiqui Rivera quitte le groupe et est remplacé par Junior Montañez, remarqué pour sa performance vocale lors d'une émission de radio où il avait chanté une chanson de Bobby Capó. Peu de temps après, il s'est fait appeler Andy Montañez. Roberto Roena rejoint le groupe et lui reste fidèle pendant les sept années suivantes, jusqu'à ce qu'il ait formé son propre groupe, l'Apollo Sound.
Le premier album du groupe "Acángana" sort en 1963, seulement deux jours avant l'assassinat du Président des États-Unis John F. Kennedy. Après cet événement, la distribution de l'album à Porto Rico a été suspendue, mais l'album est distribué au Mexique, au Panama et au Vénézuéla où l'album est largement diffusé. L'album est ensuite distribué à New York puis à Porto Rico, où il devient disque d'or.
Le groupe obtient un grand succès dans des concerts dans des dancings latinos partout à New York tels que le Palladium Ballroom, dans le centre de Manhattan et El Caborrojeño, l'année après la sortie de ce premier album.
Ce succès a frayé la voie à des performances semblables dans d'autres pays, tels que la République dominicaine, Panama, la Colombie et le Venezuela. Dans toute l'Amérique latine, l'album se classe en tête des charts.
Cette popularité permet au groupe de gagner un contrat exclusif avec la télévision portoricaine sur "El Show de las 12". La popularité s'ensuivant du spectacle à la télé a augmenté la demande du groupe dans tous les sortes de danses et des événements de musique et a poussé les ventes de leur album encore plus haut.
La survie du groupe est mise à l'épreuve deux ans plus tard avec le départ et le remplacement de plusieurs de ses membres. Roberto Roena et Elías Lopés sont remplacés par Serrano Edwin Cortés. Héctor Santos et Víctor Pérez sont aussi partis et sont remplacés de José Duchesne et Mike Torres, remplacé plus tard par Tommy Sánchez. Plus tard, Edwin Cortés est parti et a été remplacé de Gerardo Cruz, qui est resté avec le groupe pendant les dix annéess suivantes. Malgré ces changements, le groupe a prospéré et obtient le prix Agueybaná de Oro à Porto Rico, en tant que meilleur groupe en 1969.
La décennie suivante commencé avec encore plus de changements avec le remplacement de Milton Correa par Miguel Marrero. Mike Ramos est arrivé pour remplacer Mike Torres et a été par la suite remplacé par Alfredo (Taty) Maldonado.
Le groupe connait une gloire internationale.
Les problèmes avec des labels discographiques ont amené le groupe à produire leurs albums en tant qu'artistes indépendants, forçant un des membres à hypothéquer sa maison pour financer les charges liée à la production. Cela a abouti à la création de leur propre label: EGC et sa première production : l'album "El Momo d'Oro".
En 1971, le trombone, joué par Epifanio (Fanny Ceballo), a fait son apparition dans le groupe.
Fanny Ceballo est resté avec le groupe jusqu'à sa mort du cancer en 1991.
Le premier album montrant ce nouveau son était De punta en punta qui a inclus des hits classiques tels que "Don Goyo", "Achilipú" et "Le dicen papá".
L'album a gagné le prix du meilleur album au festival du disque d'or de Miami.
Peu de temps après, Pellín Rodríguez quitte le groupe et entame une carrière solo, il est remplacé par Marcos Montañez, le frère d'Andy Montañez, qui a travaillé avec le groupe pendant seulement six mois, lui-même remplacé par le sonero virtuose : Charlie Aponte.
En 1975, Miguel Cruz, un des membres fondateurs du groupe, démissione le groupe pour des raisons de santé et est remplacé par Fernando Pérez.
L'année suivante le groupe a été récompensé à la Nouvelle Orléans et a obtenue la récompense présidentielle du Venezuela du meilleure orchestre de musique international en 1977.
Mais cette année aussi a vu le départ à la retraite de Martin Quiñones et le départ d'Andy Montañez, qui est parti pour chanter avec le groupe vénézuélien La Dimensión Latina.
Remplacer Andy fut difficile, Jerry Rivas a fait preuve talents suffisants pour le faire.
La sortie du disque d'or "El Gran Combo en Las Vegas" en 1978 a apaisé les craintes de ceux qui s'inquiétaient des changements des membres du groupe A la fin des années 1970, l'orchestre a gagné d'autres récompenses, dont celle de l'Institut Portoricain de la Culture.
Dans les années 1980 est sorti un autre album disque d'or : "Aquí no se sienta nadie" suivi d'une tournée au Pérou, couronné de succès. L'année suivante ils ont pénétré le marché mexicain et obtenu la récompense Silver Caldendar Award.
Pour leur 20e anniversaire, le groupe a reçu plusieurs récompenses locales et internationales, telles que "El Congo d'Oro" en Colombie, celle du Sénat de Porto Rico et un autre de la ville de Dorado et le Prix Paoli. Deux ans plus tard ils ont visité l'Alaska, apportant le son chaud de la salsa à ce climat neigeux et produit l'album "Breaking the Ice - El Gran Combo en Alaska" qui a été nominé pour un Grammy. Cette année l'orchestre a encore gagné le Prix Paoli. Leur succès était à ce moment-là vraiment international : Royaume-Uni, Suisse, Pays-Bas, Allemagne, Espagne, Argentine, Venezuela, Japon, États-Unis et ailleurs dans le monde entier.
En 1982, ils ont triomphalement célébré leur 25e anniversaire au Madison Square Garden de New York, pour un concert historique. L'événement a été bientôt suivi par encore plus de récompenses telle que "El Guayaquil Luminoso" de l'Equateur, le "Premio Aplausos" du meilleur groupe, la Chambre des députés de Porto Rico et un autre des villes de Bayamón et de Juncos.
Cinq ans plus tard, pour leur 30e anniversaire, des événements spéciaux semblables ont été planifiés pour célébrer l'occasion. Des célébrations ont eu lieu à Madrid où les spectateurs et la presse ont se sont extasiés. De retour à Porto Rico, le Sénat leur a attribué une résolution proclamant le groupe "Ambassadeurs de Notre Musique". L'ultime étape de cette célébration était un concert dans le stade de Hiram Bithorn de San Juan avant 30 000 fans, rejoints par Andy Montañez, Gilberto Santa Rosa, Jerry Rivera, Alex D'Castro, Johnny Ventura et La Sonora Ponceña.

No te detengas a pensar.


Hector Lavoe

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Héctor Lavoe (30 septembre 1946-29 juin 1993), né Héctor Juan Pérez Martinez à Ponce (Porto Rico), était un chanteur salsa très connu dans les années 1970 et les années 1980.
Son nom est fréquemment associé à celui du tromboniste Willie Colón. Grâce à sa voix perchée (qui ressemblait à celle d'un jeune homme), son excellent sens du timing et son phrasé, Lavoe est considéré par beaucoup de fans de musique latine comme un des meilleurs chanteurs salsa de tout les temps, et il est surnommé El cantante de los cantantes (Le chanteur des chanteurs).
Son père, Luis Pérez, a chanté et joué de la guitare avec des orchestres et trios locaux et a donné ses premières leçons de musique au jeune Héctor. Plus tard il a suivi l'École Libre (gratuite) de Musique de Ponce. À 14 ans, Héctor a commencé à chanter professionnellement avec un orchestre de 10 musiciens dans un club local.
En 1963, à 17 ans, Lavoe part à New York, où il a trouvé du travail avec un sextet. Lavoe a rencontré Willie Colón en juin 1966 et est devenu le chanteur principal du groupe de ce dernier. Leur partenariat était très réussi; entre 1967 et 1975, les deux ont enregistré une douzaine d'albums, produisant beaucoup de chansons à succès devenues des classiques de la salsa. Après que l'orchestre se soit séparé, Colón a produit un certain nombre d'albums couronnés de succès de Lavoe : "La voz" (1975) (l'impresario Arturo Francis a surnommé Hector La voz (La voix) "Lavoe", en s'inspirant du surnom de Felipe "La Voz" Rodriguez), "Recordando a Felipe Pirela"(1979),"El Sabio"(1980),"Que sentimiento"(1981)et "Vigilante" (1983), "Strikes back" (1987).
Lavoe était aussi un membre de la Fania All-Stars et il a enregistré avec eux entre 1968 et 1988. Il est mort du SIDA le 29 juin 1993, à 46 ans seulement.
Une comédie musicale de Broadway Quien mato a Héctor Lavoe a retracé sa vie de même que le film El Cantante où Marc Anthony interprète son rôle (et Jennifer Lopez, la femme de Marc dans la vie, le rôle de la femme d'Héctor Lavoe).

Che che cole.


Jerry Rivera

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Jerry Rivera (Gerardo Rivera Rodríguez), né le 31 juillet 1973 à Santurce, Porto Rico), est un chanteur de salsa romantica.
Sa mère Dominga est chanteuse et son père guitariste et chef de l'orchestre Los Barones Trío. Avec ses parents, ils ont déménagé à la capitale, San Juan.
Ses chanteurs préférés sont Frankie Ruiz ainsi qu'Eddie Santiago et Lalo Rodriguez (chanteurs de salsa romantica). En 1986, à 13 ans, il accompagnait son père qui jouait dans un hôtel à Isla Verde. Frankie Ruiz, qui était client de l'hotel a chanté avec eux et ont pris une photo ensemble qui figurera sur la pochette de l'album Canto a mi ídolo… Frankie Ruiz, hommage au chanteur décédé en 1998.
En 1988, Tommy Olivencia entend Jerry Rivera chanter avec son père et lui recommande de faire une carrière solo. A 14 ans, son père lui fait enregistrer une maquette qu'il présentent à CBS, qui lui font signer un contrat.
Son premier album Abriendo Puertas (avec plusieurs tubes dont Esa Niña, Dime et Como un Milagro) sera numéro 1 des ventes à Porto Rico, mais aussi dans la communauté latino aux États Unis et dans toute l'Amérique Latine.
Son deuxième album, Cuenta Conmigo, a été triple disque de platine aux États Unis, Porto Rico, Venezuela et Colombie et le disque de salsa le plus vendu de toute l'historia, record détenu jusqu'alors par Willie Colon. Il a obtenu le prix Lo Nuestro du meilleur chanteur de l'année et meilleur disque de l'année, ainsi que trois Crystal Awards de Sony Records.
En 1999, Jerry Rivera enregistre l'album Otra Manera, avec entre autres le titre Ese, un bolero chanté en duo avec son père au Roberto Clemente Coliseum de San Juan.
Jerry Rivera a fait une tournée au Venezuela, Colombie, Honduras, Panama, États-Unis, Espagne et Japon.
Il a également joué des petits rôles dans I Like It Like That et la telenovela Mi destino eres tú retransmise sur Univision aux États Unis en Novembre 2005. Il a aussi participé aux productions de la Banque Populaire de Porto Rico, Al Compás de un Sentimiento (dédié au compositeur portoricain Pedro Flores) et Con la música por Dentro.
En 2004 il sort un album de reprises de Frankie Ruiz : Canto A Mi Idolo… Frankie Ruiz. En invitant le chanteur de reggaeton Voltio à rapper sur Mi libertad, il a lancé la mode d'un nouveau genre musical, le salsaton. Cette album a été nominé aux Billboard Latin Awards 2004 en tant que meilleur album de musique tropicale d'un artiste masculin.
En 2006, il a eu un différend avec la chanteuse Shakira : celle-ci dans son titre "Hips Don't Lie" samplait une de ses chansons : Amores Como El Nuestro.
Jerry Rivera a également été invité à chanter avec El Gran Combo pour leur concert en l'honneur de leur 40ème anniversaire de carrière.


Oscar D'Leon

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Vénézuélien de naissance, Oscar Emilio Leon Dionisia voit le jour à Caracas le 11 juillet 1943.
Il est encore employé de taxi lorsqu'il commence à donner des concerts dans quelques clubs de sa ville natale.
En 1972, il co-fonde le groupe mythique Dimension Latina au sein duquel il réalise 6 albums dont se détachent des morceaux comme Pensando en ti ou encore le méga-hit Lloraras.
En parfait autodidacte doté d'une oreille musicale exceptionnelle, il se perfectionne dans la maîtrise de la contrebasse et des arrangements musicaux. De plus, Oscar D'Leon possède un atout imparable, sa voix unique reconnaissable entre mille, inspirée par les soneros cubains tels que Beny Moré pour ne citer que l'un des plus connus.
Il quitte Dimension Latina en 1977 et crée son propre orchestre La Salsa Mayor, puis plus tard, une autre formation nommé La Critica. Des morceaux comme Monta mi caballo, A el ou Que cosa tan linda seront eux aussi des hits aussi bien connus dans son pays natal que dans d'autres pays latino-américains et caribéens. Il décide ensuite d'avoir une formation appelée Oscar D'Leon y su orquesta.
Au début des années 90, Il entre chez RMM Records, le fameux label new yorkais. L'occasion lui est donné de pouvoir enregistrer des morceaux avec d'illustres artistes tels que Celia Cruz, Jose Alberto « el Canario » ou encore Tito Puente.
Oscar D'Leon reste l'un des meilleurs soneros en activité aujourd'hui. Il n'a rien perdu de sa prestance ni de sa formidable virtuosité sur scène, ce qui lui vaut d'être encore l'un des artistes les plus importants de la musique latine.

Lloraras.


Ruben Blades

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Le 16 juillet 1948 il voit le jour dans la ville de Panama. Second d’une famille de cinq frères. Son père était policier, star du basket et percussionniste. Sa mère Anoland Díaz artiste et pianiste. Le personnage le plus important de son enfance, sa grand-mère Emma, la personne qui emmenait Ruben au ciné. Ses premiers penchants musicaux (1958) furent du côté du rock and roll et du Brésil. Il a participé à l’orchestre de son frère. En 1964 les incidents dans la zone américaine du Canal, entre panaméens et gringos, laissent 21 morts. De ce fait, les jeunes panaméens abandonnent la musique américaine au profit des Sons caribéens. En 1967 il intègre les cours de Droit de l’Université du Panama. L’année suivante il effectue son premier enregistrement salsa avec Bush y sus Magníficos.
A la fermeture de la fac pour problèmes politiques, en 1969, Blades part à New York présenter son premier catalogue en tant que chanteur/auteur de salsa. En 1970 sort sur le marché son premier 33 tours avec l’orchestre de Pete Rodríguez, qui comprend 9 chansons de sa propre autorité, dont Juan González et Descarga Caliente, son premier morceau diffusé à la radio en Amérique Latine. Il retourne au Panama en 1971 pour terminer ses études de Droit. En 1974, avec le diplôme d’avocat en poche, il retourne à New York et entre en contact avec les musiciens de la Fania, parmi eux : Ricardo Ray et Bobby Cruz, pour lesquels il compose Guaguancó Triste. Il est resté inactif musicalement plusieurs mois durant lesquels il a travaillé dans le service du courrier. A la fin de l’année Ray Barretto lui offre l’opportunité d’enregistrer aux côtés de Tito Gómez l’album qui comprend le hit Guararé. En 1975 il enregistre son premier morceau pour le groupe de Willie Colón : El Cazanguero. Il compose pour Ismael Miranda Cipriano Armenteros, chanson qui a servi à inaugurer à New York le très important style de la salsa narrative. Il commence à fournir ses compositions aux orchestres salsa Amor pa’ qué (Conjunto Candela) , No vuelvo más (Cheo Feliciano).
En 1976, le jeune Ruben, toujours employé du service du courrier, protégé par Ismael Rivera, intègre la Fania All Stars et il étrenne sa voix sur le 33 tours Hommage à Tito Rodríguez en chantant A los muchachos de Belén. En 1977 il se lie à Willie Colón, révolutionnant la Caraïbe entière avec l’album Metiendo Mano. Il participe à l’enregistrement de la suite salsa Raza Latina de Larry Harlow. Il continue à apporter toujours plus de compositions aux salseros : Tambó pour Pete “El Conde”, What happened pour Bobby Rodríguez, Para ser rumbero pour Roberto Roena, Vuelve Cipriano pour Ismael Miranda. Cette année là le label Fania perce le marché américain avec le disque Máquina del Ritmo. Ruben interprète le morceau le plus latino : Juan Pachanga. En 1978 il participe aux enregistrements de Mongo Santamaría et Perico Ortíz : Amanecer et Sometimes. Il écrit pour Hector Lavoe : El Cantante. Louie Ramírez invite ses amis à un enregistrement, dont Ruben, qui chante son expérience personnelle avec Paula Campbell, Paula C.
Fania sort sur le marché Spanish Fever, Ruben enregistre Sin tu cariño. L’année suivante avec un intelligent Montuno réaliste appelé Prepara, il quitte la Fania All Stars en tant que chanteur/auteur. Ruben aux côtés de Willie Colón réussi à devenir le personnage le plus important de la Salsa en cette fin de décennie. Siembra sort à la vente, 33 tours récompensé par l’Association des chroniqueurs de New York (Disque d’Or). Pedro Navaja devient la chronique urbaine de la musique populaire de toute l’Amérique Latine. Nominé au prix Grammy aux USA. En 1980 sort sur le marché le travail le plus anti-commercial jamais vu dans la salsa, le disque drame Maestra Vida. Concept, paroles et musique de Ruben Blades. Récompensé par toutes les universités d’Amérique Latine, porté au théâtre, à la radio et interdit dans divers pays du continent pour son contenu socio-politique.
Willie Colon et Blades produisent en 1981 Canciones del Solar de los Aburridos, où de nouveaux personnages voient le jour : Ligia Elena, Tiburón, Madame Kalalú. Il joue aux côtés de Willie dans le film dirigé par Masucci : Last Fight. Avec l’album du film Willie et Ruben se séparent. En 1982 son travail avec la Fania s’accroît avec El que la hace la paga. Il participe aussi à une production de Tony Pabón avec Luiz Perico Ortiz, Rafael Ithier, Conjunto Quisqueya : Entre amigos. En 1983 il réunit un groupe de musiciens choisis, pour former un nouveau concept et un son différent, Seis del Solar. Avec eux il produit Buscando América, un album qui reflétait une ligne de qualité et d’honnêteté sur les conditions contemporaines de l’Amérique Latine. Ils présentent des situations humaines via des chansons affectées par les situations politiques : Desapariciones, GDBD et El padre Antonio y el monaguillo Andrés.
En 1984 il travaille de nouveau sur une musique plus “légère” avec le 33 tours Mucho mejor et une co-production pour Caco Senante, Homenaje. En 1985 sort Escenas, le second album de Blades et Seis del Solar, à l’image du premier. Avec le label américain Electra, il réitère sa fastueuse capacité à relater la vie du Barrio Latino dans Sorpresas, Caína et Tierra Dura. Il reçoit le diplôme de Droit International de la prestigieuse Université de Harvard. Le 23 août, le film Crossover Dreams voit le jour à New York et Blades y joue le rôle de Rudy Veloz, un musicien latino qui cherche la célébrité sur le marché américain et se met à chanter en anglais. En 1986 la musique de Crossover Dreams sort sur un album qui comprend Todos Vuelven. En 1987, des années de lecture et d’interprétation personnelle de l’œuvre littéraire de Gabriel García Márquez se cristallisent dans Agua de Luna, album basé sur l’œuvre du prix Nobel. Il s’installe à Los Angeles et commence de nouveaux essais dans une de ses passions : le cinéma. Il participe au film Condición crítica avec Richard Pryor. Puis Fatal Beauty avec Woody Whopper. En 1988 il tourne avec la brésilienne Sonia Braga The Milagro Benfield, dirigé par Robert Redford.
Il sort sur le marché américain son premier disque en anglais : Nothing but the truth, enregistré à Hollywood, qui comprend : The Miranda Syndrome , The Hit, Letter to the Vatican, Chameleons et In Salvador qui continue sur la thématique du reggae politique, dédié cette fois à Herbert Anaya, chef de la Commission des Droits de l’Homme du Salvador, assassiné alors qu’il emmenait ses enfants à l’école. 1988 se termine avec une surprise de taille sur le rythme de la clave quand sort Antecedente, où il retrouve les sons urbains du trombone, les images de son Panama natal à un moment où il avait tant besoin de son chant et il réorganise un orchestre appelé Son del Solar.
L’année 1989 il effectue sporadiquement des concerts aux USA et aux Caraïbes pour ne pas se déconnecter de son public, mais il reste impliqué dans le septième art. Il participe à Disorganized Crime, Dead man out et Arma Mortal.
La compagnie SONY réédite une video dirigée par Robert Mugge, Le retour de Ruben Blades (The return of Rubén Blades), produite en 1985, montrant le chanteur lors de sa remise de diplôme à Harvard, lors de son retour à la Place Herrera de son enfance au Panama, lors d’une session d’enregistrement en Californie où il invité Linda Rondstadt à chanter en espagnol et lors d’un concert à New York au SOB’s (Sounds Of Brazil). La video fut présentée au Festival de Cartagena en 1988. Le 16 septembre Ralph Mercado invite Ruben à participer au Festival annuel de Salsa de New York, produit par RMM/1989, où il alterne avec Tony Vega, José Alberto, Oscar d’León, Tito Nieves, Andy Montañéz, Frankie Ruiz et les phénomènes de la Nouvelle Génération que sont Eddie Santiago et Luis Enrique. Là il reprend son rôle de chanteur/auteur des Caraïbes, chante comme dix ans auparavant Plástico et Buscando Guayaba et il se présente avec son nouveau groupe Son del Solar, en jouant les morceaux du dernier album : Antecedente (1988). Il dédie diverses improvisations au grand absent Hector Lavoe et consolide la place privilégiée que lui a donné la communauté hispanique : lui seul s’est offert le luxe de déterminer les nouveaux chemins que la salsa de la fin des années 70 devait emprunter, présentant le nouvel esprit conscient et prémédité qui le caractérisera définitivement.
En 1990 sort : Ruben et Son del Solar Live, produit par Blades, enregistré en live au LONE STAR ROADHOUSE, de New York les 29 et 30 octobre 1989 avec des morceaux anciens mais des nouveaux pregones intelligemment improvisés. Il retrouve le cinéma, cette fois aux côtés de Conchita et d’acteurs commerciaux de Hollywood dans Depredador II. En 1991 il fête 20 ans de compositions et de chant à l’Amérique Latine ; avec une oeuvre musicale qui ne perd pas sa vigueur, répondant aux inquiétudes et réalités de ce que vivent les hispaniques, renouvelant sa thématique, actualisant son Son, enrichissant ses textes (sans perdre la saveur)...nous offrant toujours OXYGENE, SALSA, MESSAGE et SURPRISES.

Decisiones.


Willie Colon

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Willie Colón est né William Anthony Colón Román de parents portoricains le 28 avril 1950 dans le Bronx (USA).
Willie Colón a commencé comme trompettiste, il a formé à l’âge de 13 ans le conjunto Los Dandies, puis La Dinámica jusqu’à ce qu’il tombe sous le charme du travail de Mon Rivera et ses trombones introduits dans la bomba et la plena. A partir de là il décide de créer un groupe avec deux trombones : The Latin Jazz All Stars. Son surnom "El Malo" ("le méchant") lui a été donné dès l’âge de 15 ans à cause de sa façon de jouer du trombone à coulisse. En effet, à ses débuts il fut censuré à cause de son style fort et strident, que certains qualifiaient de peu harmonique.
En 1967, âgé de 17 ans il rencontre Jerry Masucci et Johnny Pacheco créateurs du label Fania. Il se présente devant eux avec plusieurs chansons enregistrées avec son groupe, ils acceptèrent de l’engager à condition qu’il change de chanteur. Pacheco a l’idée de génie de lui proposer Héctor Lavoe, se sera une association très fructueuse.
Au départ ils montent l’un des pires orchestres de New York, selon César Miguel Rondon [1] avec deux trombones. La majorité des musiciens de l’orchestre n’étaient pas des élèves de conservatoire, ils travaillaient à l’oreille. Le Willie Colón adolescent était loin d’être un virtuose. Malgré cela leur premier album : "El Malo" a un succès tel qu’il a radicalement changé la vie de Lavoe et de Colón, qui eurent alors suffisamment d’argent pour être tranquille.
Ces productions furent caractérisées par des chansons parlant de marginalité, de délinquance, de danger, de violence... telles que "Lo mato", "Calle Luna, calle Sol", "El día de mi suerte", "Se chavó el vecindario", "Barrunto", "Piraña" et "Todo tiene su final". Dès 1972 ils sont consacrés les artistes les plus populaires de la salsa, alors que le boom du genre initié par la Fania n’a pas encore eu lieu.
Le binôme Hector LaVoe et Willie Colon bouleversa les patrons rythmiques du nouveau genre salsa. Grâce à l’intégration dans leur musique du folklore de Porto Rico avec le fameux "lelolai", la bomba, la plena, les aguinaldos : dans les deux « Asalto Navideño et Aires de Navidad ». Ou avec un perfectionnement du son agressif (par exemple dans les chansons "el juicio" et "lo mato") souligné par des pochettes aux thèmes délictueux qui vont imprimer durablement dans l’esprit du public leur image de "mauvais garçon".
Hector LaVoe et Willie Colon triomphèrent en racontant leurs histoires, des textes sociaux qui relataient les vicissitudes de l’émigrant. Entre 1971 et 1973 ils sortirent 4 disques des classiques parmi les classiques de la salsa.
L’image du "malo" les a aidés à devenir célèbres car la diaspora portoricaine de New York s’est totalement retrouvée dans ce style urbain qui parlait de la violence quotidienne dans laquelle ils baignaient.
Bien sûr Colon a tout de suite fait partie de la fameuse "Fania All Stars". Il est le troisième trombone, aux côtés du 1er trombone : le virtuose Barry Rogers et du 2ème trombone : le portoricain Reinaldo Jorge. Il a ainsi participé avec eux au concert au Cheetah (1971 ; enregistré sur le film "Our Latin thing - Nuestra Cosa") et au Yankee Stadium (1973 ; enregistré sur le film "Salsa").
L’alliance Colon-LaVoe dura 7 ans, produit 10 disques et marqua avec des succès comme "Ausencia", "Cheche colé", "Juana Peña", "Barrunto", "Abuelita", "La Murga", "Piraña", "Soñando despierto" et "Todo tiene su final".
En 1973, Willie Colon souhaite dissoudre son orchestre fatigué par une dure crise personnelle (divorce, ...) et l’attitude irresponsable de LaVoe. Il se retire temporairement du milieu. Il recommande à Hector LaVoe de créer son propre orchestre, lui offrant ses musiciens et restant le producteur de ses disques.
En 1977, Willie Colón s’allie au chanteur et compositeur Rubén Blades pour un projet musical à haute teneur en contenus sociaux et politiques, des chroniques du monde urbain qui se transformérent en succès musicaux colossaux. De la salsa conciente avec un grand C.
Willie Colón est à la direction et à la production des disques, mais il incorpore un arrangeur musical : Luis Perico Ortiz, qui a concocté le hit : "Pablo Pueblo", qui s’est vendu à 150 000 copies en un temps record.
La présence de Luis Perico Ortiz fut fondamentale dans le binome Colón-Blades en apportant les influences d’une nouvelle génération qui appréciait le son commercial du marché anglosaxon sans abandonner l’essence de la salsa.
"Pablo Pueblo" figurait sur l’album "Metiendo mano" (1977), suivi d’un autre gigantesque succès "Siembra" (1978), qui comprenait "Plástico", "Buscando guayaba", "Pedro Navaja", "Siembra" et "María Lionza", entre autres.
Willie Colón a produit l’album de Celia Cruz "Solo ellos pudieron hacer este album" (1977) où se trouvaient les chansons "Burundanga" et "Usted abusó".
Ensuite Blades et Colón enregistrèrent "Maestra vida I et II" la saga d’une famille latino-américaine, puis "Canciones del solar de los aburridos" qui parle de la misère des barrios et "The Last Fight".
Il sort "Doble energía" (1980) avec Ismael Miranda.
Au début des années 80, Willie Colón et Rubén Blades se séparent.
Willie Colón a voulu se lancer en tant que chanteur soliste, d’où la sortie de "Solo" (1979) le bien nommé, suivi de "Fantasmas" (1981), puis "Criollo" (1984), et la même année "Tiempo Pa’Matar" (1984).
Willie Colón a été 11 fois nominé au prix Grammy et a gagné 15 disques d’or, 5 de platine, il est devenu un leader communautaire dans la lutte pour les droits des latino-Américains aux USA. Il a été président de l’Association des Arts Hispaniques, membre de la Commission Latino-Américaine sur le SIDA, membre de la Fondation des émigrants aux Nations Unies, président de la Coalition Arthur Schomburg pour un New York Meilleur, membre du Directoire de l’Institut de Congrès Hispanique Caucus, membre fondateur du Conseil Hispanique de New Rochelle (N.Y.) et membre fondateur du Comité du Système Judiciaire de New Rochelle, entre autres...
Activiste politique, il s’est aussi présenté comme candidat au Congrès pour le district de New York, sans succès. Tout cela l’a tenu éloigné des scènes musicales.
En 2003, il a fêté les 25 ans du disque "Siembra" par un grand concert à Porto Rico. Le manager de Rubén Blades ayant fui avec le cachet des artistes, Willie Colon n’a accepté de monter sur scène que sous la promesse de Rubén Blades d’être payé plus tard. Blades n’a pas tenu sa promesse d’où l’ouverture d’un procès à Porto Rico entre les 2 ex-collègues en mai 2007...

Sin poderte hablar.


Retrouvez les chroniques salsa de Yannick le mercredi de 20 heures à 22 heures dans l'émission "Expression Latine" sur Radio Mon Pais.

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30 mai 2006

Comme au cinéma...

L'Amateur Photographe se diversifie, voici les premiers films fait par Julien... Bon visionnage !


Franchises non, solidarité oui !

Clip du collectif 31 contre les franchises médicales. Réalisation : Julien Terrié, images : Jean-Marc Lacaze, musique : Sergent Garcia.


Le nouveau parti dans la rue.

Micro-trottoir à Toulouse sur l'appel de la LCR...


Besancenot avec les salariés d'Airbus.

La proposition de Besancenot relayée par la LCR31 de renationalisation d'airbus devient de plus en plus crédible auprès des salariés. Olivier était à leur côté pendant la manif du 06 mars 2007.


Descubrimos as raizes

La mistica du mouvement des Sans Terre brésiliens.


Lucha adentro

Film sur le voyage d'une "brigade" de solidarité au Venezuela pour observer le processus révolurionnaire en cours...

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30 mai 2006

Copinage

Rassurez-vous, l'Amateur Photographe ne se met pas à faire de la publicité. Mais quand les choses sont belles, qu'elles vous font plaisir parce qu'elles sont douces et sucrées comme le roudoudou de votre enfance, alors il n'y a pas de raison de ne pas le faire savoir.

Les éditions Filaplomb font parties de ceux dont le maître-mot est le plaisir partagé. Elles soutiennent la nouvelle en tant que genre. Elles créent pour cela de petits livres de 24 pages à commander en ligne et à recevoir par courrier postal. Leur format modeste (10 x 15 cm) vous permet de les emporter dans une poche ou dans le sac à main et de vous y plonger en toute occasion et en tout lieu. Un joli cadeau pour ces fêtes qui approchent...

Filaplomb, éditeur de nouvelles et de textes courts

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